10-octobre-2016-198

Dans ce monde rapide et instantané, nous sommes habitués d’accomplir des dizaines de tâches par jour. PERFORMER est un nouveau mot beaucoup trop commun ainsi que son voisin le mot QUANTITÉ. Le temps va vite… les trous dans notre horaire se remplissent très souvent et lorsque nous avons 2 minutes nous reprenons notre souffle pour mieux repartir.

Lorsque nous faisons face à une émotion, très souvent nous «n’avons pas le temps» et relayons celle-ci à notre tête, brisant le chemin direct qui existe entre notre coeur, notre corps et notre tête. Nous cessons de ressentir au profit de l’explication et de la rationalisation… ce qui nous permet de continuer à toujours et encore avancer…

Mais parfois…

Il nous arrive de ressentir un serrement de gorge…

Une boule au coeur…

Un poing dans le ventre… là… sans raison apparente…

On prend un truc pour les brulements d’estomac et on oublie…

On avance. On exécute. On est toujours en action. On FAIT!

On oublie de prendre le temps de respirer. De cesser de s’étourdir. De mettre le temps sur pause et de faire de l’ignorance intentionnelle avec PERFORMANCE ET QUANTITÉ (Oui je vous le dit, on a le DROIT!)

On a peur de ne pas être à la hauteur. Peur du jugement des autres et parfois même de se sentir en échec! On ne se pose plus trop la question simple «mais moi je veux quoi, qu’est-ce qui est bon pour moi ici et maintenant?». On continue de faire et refaire. On ne se  demande même plus «Comment je me sens dans mon corps, dans ma tête et dans mon coeur actuellement?» et si on le fait très souvent, on Explique pourquoi, l’origine, la raison, la cause! On se rassure en donnant un sens.

Et si on créait de nouveau ce chemin entre le coeur, le corps et la tête?

Et si on ressentais de nouveau, sans peur, sans jugement, simplement avec acceptation?

Et si on cessait de vouloir expliquer tout, tout catégoriser et que l’on acceptait de ressentir, de respirer simplement et de se dire «Ok, c’est correct, je me sens comme ça, tout va bien aller».

Et si on mettait un peut plus souvent FAIRE de côté pour se connecter à soi? Ressentir…

Que pourrait-il arriver, sinon d’ÊTRE… tout simplement.

Xx

Chrystelle